Depuis que les agences d’aventure sont passées du statut de structures artisanales spécialisées à celui d’entreprises commerciales qui se concurrencent sur l’ensemble de leurs gammes composées de centaines de voyages, les conséquences sont nombreuses…
- Les concentrations dans l’espace et les sur fréquentations
La plus évidente d’entre-elles est la concentration dans le temps et dans l’espace des séjours commercialisés, aux dates les plus demandées et sur les destinations les plus en vogue…
Bien évidemment, l’aventure ne peut être au rendez-vous lorsque plusieurs groupes de diverses agences concurrentes se retrouvent sur le même territoire au même moment !
D’autant que les lieux utilisés par ces agences sont généralement exigus et n’ont pas été préparés à un tel afflux.
Une participante à un voyage à Cuba proposé par Huwans commente :
« Renseignez-vous bien avant de partir sur le nombre de personnes inscrites ... n'y a t il pas deux groupes au même moment » - Aude, PARIS - [voyage effectué du 29 novembre 2015 au 20 décembre 2015].
Comme, de plus, l’agence Allibert propose des circuits similaires avec hébergements identiques, il est fréquent que deux groupes soient supposés se télescoper en certains lieux, sans que l’agence locale n’ait anticipé cet état de fait…
En effet, deux groupes de 15 personnes au même endroit, cela fait 30 personnes ! Et comme plusieurs hébergements n’acceptent pas un tel nombre de voyageurs, la conséquence est la modification de programme en dernière minute.
C’est ce que souligne ce commentaire posté sur le site de Nomade Aventure, sans que son auteur ne connaisse les véritables raisons ayant conduit à ce voyage-fiasco (commentaires de 9 participants unanimes) :
CUBA > départ du 12/02/2017
« Bonjour Suite à ce déplorable voyage où pratiquement tout le programme prévu à été modifié au jour le jour, avec un guide parfaitement incompétent, un courrier recommandé vous sera prochainement adressé par le biais de mon service juridique » - Jean marc - 59 ans - QUIMIAC: "Voyageur"(un voyage).
Tout cela est naturel puisque ces voyagistes utilisent les services d’agences réceptives locales pour l’organisation de leurs séjours, identiques elles aussi…
En outre, partant du postulat que la plupart des voyages débutent le même jour de la semaine, l’ensemble des groupes vont se retrouver à l’aéroport, puis sur les lieux visités à partir de là, en même temps également…
Un exemple caractéristique est celui de la Crète, toutes les agences utilisant le même vol Charter du lundi !
Le lendemain, l’intégralité des voyageurs de ces agences concurrentes se retrouvent sur la route vers les mêmes points de départ du trekking.
J’ai souvenir de bus locaux pris d’assaut, ne laissant plus de places aux Crétois eux-mêmes !
- À la concentration dans l’espace s’ajoute celle dans le temps :
Pour s’en convaincre il suffit de comparer les programmes et les nombreuses dates proposées, notamment en haute saison.
Un voyagiste responsable, soucieux de qualité et de maintenir un réel esprit d’aventure ne proposera des dates qu’en dehors de la haute saison touristique.
Ainsi l’agence Terres Oubliées propose une seule date annuelle pour son voyage dans l’Est Cubain, et 6 dates pour celui de l’Ouest, loin, très loin des 30 à 40 départs par an et par voyage, proposés par Huwans sur cette destination…
Dont plusieurs en pleine période des cyclones de septembre à fin octobre… Et bien sûr durant les vacances scolaires, périodes surbookées par essence…
Plusieurs circuits présents sur le site vve-ecotourisme.com ne sont organisés qu’une ou quelques fois par an…
Il s’agit-là d’un critère primordial pour savoir si l’aventure et l’authenticité seront bien au rendez-vous !
Nous verrons que certains commentaires de clients de Huwans illustrent parfaitement le fait qu’un voyage standardisé s’éloigne de la notion d’aventure.
- La qualité de l’encadrement des séjours est totalement fluctuante, pouvant aller jusqu’au désastreux :
La sous-traitance auprès d’une agence réceptive de la production d’un voyage conduit à ce que cette dernière mette à disposition les guides disponibles, et en cas de forte fréquentation, ils peuvent s’avérer insuffisamment nombreux…
C’est probablement ce qui est arrivé à deux groupes de Nomade à Cuba durant les vacances de février 2017 (Ces 9 commentaires consécutifs négatifs ont curieusement disparu de la toile… Ce qui permet à Nomade d’affirmer que 86% des commentaires sont favorables !) Il s’agit là d’un cas de tromperie évident susceptible d’être réprimé par des associations de consommateurs !
Et cela discrédite totalement le « label » ATR dont l’évaluation repose sur l’appréciation des voyageurs…
Nous les restituerons dans leur intégralité à la fin de ce document !
GILLES - 71 ans – NANTES : "Explorateur " (3 voyages) : « 1 guide qui était au mieux "un accompagnateur dilettante" ».
AMINA - 26 ans - Issy Les Moulineaux : "Voyageur" (un voyage) : « Le guide était plus accompagnateur que guide : nous n'avions pas de réponses à toutes nos questions, il ne connaissait pas l'histoire en détail. »
OLIVIER : "Voyageur" (un voyage) : « Le guide était plus accompagnateur que guide et a avoué ne pas avoir le même programme que nous ! Chaque jour, des 16-17h, nous étions livrés à nous même dans la chambre, sans plus rien à faire ».
ROGER - 71 ans - ST LAURENT SUR SEVRE : "Baroudeur"(2 voyages) : « À La Havane : Pas de guide – Cienfuegos : guide prévu, absent ! ».
Et en dehors des vacances scolaires : CUBA > départ du 07/01/2017 :
SOPHIE - 51 ans – BEAUVOIR : "Voyageur" (un voyage) : « À La Havane, nous n'avons pas eu la Guide "Vanessa" ».
À chaque voyage un guide différent, avec la possibilité de tomber sur n’importe quel Cubain parlant Français « parachuté guide ».
Les exemples relevés chez Huwans ci-dessous reflètent cet état de fait :
Michel, SAINT DENIS LES BOURG - [voyage effectué du 03 avril 2016 au 24 avril 2016]
« Les guides cubains : Si vous voyagez à Cuba avec Huwans, vérifiez bien la qualité du guide proposé, c'est très important dans un pays comme Cuba ».
DANIELLE, SAINT DENIS LES BOURG - [voyage effectué du 03 avril 2016 au 24 avril 2016]
« Attention au guide : Guide débutant, qui a encore beaucoup à apprendre avant de prendre en charge un groupe de trois semaines tant au niveau français que culturel. Vérifiez lors de votre inscription mais ce n'est pas garanti car un changement peut arriver (ce qui a été mon cas) ».
La réponse de Huwans clubaventure
« Chère Danielle, Chez Huwans nous accompagnons et formons nos guides pour qu'ils soient exigeants avec eux-mêmes et vous fassent découvrir leur pays. Malheureusement, il arrive que les dispositions des autorités du pays modifient l'attribution des guides... et les voyagistes n'ont aucune prise sur ces décisions ».
Le Commentaire de V.V.E à la réponse de Huwans :
Huwans, organisme de formation des guides Cubains ! Qui peut croire à une telle assertion ?
Ce ne sont pas les autorités du pays qui interviennent sur l’attribution des guides, mais les agences réceptives, toutes d’État ou en Joint-Venture à majorité détenue par les Cubains, mais indépendantes...
Chacune est libre de choisir le guide qui est disponible.
Le problème est qu’avec tant d’agences concurrentes qui proposent autant de dates similaires, les guides compétents se font rares…
La seule vérité contenue dans ces propos est bien qu’en raison de la sous-traitance les voyagistes n’ont aucune prise sur les décisions qui conduisent au choix du guide… Comme du reste d’ailleurs… (ce que nous développerons ci-après).
BRUNO, VILLEJUIF - [voyage effectué du 15 mai 2016 au 05 juin 2016] - Rando sur les toits de Cuba 3 semaines mai-juin 2016
« Le guide n'est ni un guide ni un randonneur. La première randonnée, ascension du Yunque, a été modifiée pour risque de pluie. La randonnée de remplacement était une baladette. Il a fallu insister et s'énerver pour effectuer la randonnée sur deux jours pour l'ascension du Turquino.
Enfin l'ascension du Pain de Guajaibon a été remplacée par une autre randonnée. En effet le guide nous a annoncé la veille qu'il fallait qu'il n'ait pas plu pendant 4 jours pour l'effectuer ! »
La réponse de Huwans clubaventure
« Cher Bruno, Nous regrettons que certaines de vos randonnées aient été modifiées. Mais, comme nous l'indiquons dans notre fiche technique, votre guide (qui est un guide diplômé et officiel) a la possibilité de modifier le programme pour des raisons de sécurité, notamment en cas de météo capricieuse. Nous espérons que vous conserverez tout de même d'excellents souvenirs de Cuba ».
Le commentaire de V.V.E à la réponse d’Huwans :
Le guide était très certainement officiel, mais en aucun cas diplômé, car il n’existe pas de formation d’accompagnateur en montagne à Cuba, et pourtant dans les trois cas cités, il s’agit bien de montagnes escarpées et élevées. Donc, pour une clientèle française d’une agence de voyage française, il est indispensable d’employer un accompagnateur reconnu au niveau international, ce qui n’est le cas d’aucun Cubain, évidemment.
Quelques rares guides locaux connaissent parfaitement ces sentiers. S’ils ne sont pas disponibles, les guides fournis par l’agence réceptive (souvent citadins) ne sont ni habilités, ni capables d’effectuer ces randonnées, d’où les prétextes trouvés pour expliquer aux clients qu’il n’est pas possible d’effectuer l’ascension…
Cette réponse d’Huwans contient donc plusieurs mensonges…
Conclusion : Sur un seul voyage vendu par Huwans, nous avons relevé la mention de 9 guides différents…
Comment assurer de cette manière la qualité requise ?
Quant au guide Ivan, mentionné sur la page d’accueil du site Huwans, il n’accompagne plus de circuits depuis longtemps, mais dirige un bureau à la Havane où il centralise les demandes.
Ne s’agit-il pas encore une fois d’une tromperie ?
- Un mauvais encadrement conduit parfois à une mise en danger des clients
Nous avons été alertés d’un tel cas par Monsieur DB qui nous a raconté ce qui suit :
Pour les professionnels du tourisme depuis 30 ans, et guides diplômés que nous sommes, ce récit est tout bonnement hallucinant :
« Je me suis inscrit chez vous, et ai acheté un voyage au SRI LANKA (SR151) pour la période du 8 au 24 janvier 2016.
À la première page du site internet, ce voyage randonnée était clairement défini comme «TRANQUILLE» et je ne voyais pas de difficulté à marcher de 2 à 5 heures tranquillement.
J'avais bien lu sur la fiche technique page 5 que certains passages pouvaient être de niveau dynamique. Seulement il s’est avéré que toutes les randonnées étaient de niveau intense…
Ce voyage « CEYLAN PASSIONNÉMENT » n'avait rien de tranquille.
On ne peut pas affirmer une chose et son contraire, c'est le cas du niveau affiché de ce voyage SR151.
Assez rapidement dans le groupe de 14 personnes présentes, nous nous rendions compte que le rythme imposé par le guide était trop rapide, ce que constataient les habitués de trekking, ou les personnes participant régulièrement à des marathons.
Le guide Monsieur Ranjan K. ne semblait pas comprendre nos remarques, ne se préoccupant, essentiellement, que des personnes à fort potentiel de marche.
Le 5ème jour du voyage nous grimpâmes en direction de l'ermitage nord de Siriya.
Mon voisin de chambre ayant plus de difficultés, je restais avec lui en arrière du groupe.
Nous nous sommes retrouvés sur du rocher d'escalade qui aurait justifié l'utilisation de baudriers et de cordes.
À un moment mon voisin Edmond perdit l'équilibre et trébucha la tête la première dans le vide. Je réagis immédiatement et le plaquais sur la paroi ; la force d'inertie de ses
130 kg me fit basculer 8 à 12 mètres plus bas.
Péniblement je remontais le rocher avec 14 blessures dont 2 importantes.
Pendant ce temps le guide était monté sur l'esplanade avec ceux qui marchaient le mieux.
Je me hissais péniblement à son niveau et lui demandais de l'aide.
Il me regarda d'un rapide coup d'œil, avant de repartir aussitôt avec un petit groupe sur une autre partie de la montagne, et ne répondit pas à mes appels.
Je ne possédais que peu de pansements, de toute façon trop petits au vu de l'importance de mes blessures. Le reste du groupe resté sur place n'avait pas de pansements de 10X10 cm.
À l'approche de la nuit le guide est passé devant moi sans s'arrêter et ne répondait toujours pas à mes demandes de soins.
Dans le minibus, je l'ai à nouveau interpellé et lui ai demandé d'aller dans une pharmacie, ou de me faire examiner par une infirmière, un médecin, rejoindre un dispensaire ou un hôpital.
Il continuait à me répéter régulièrement « demain » ou « tout à l'heure ».
Le lendemain, j'ai téléphoné à mon assurance voyage qui ouvrait un dossier numéroté qui me garantissait le remboursement de mes soins et mon retour en France.
Les pharmacies du secteur n’avaient que de petits pansements.
Il nous a proposé à Edmond et à moi de rentrer en France (!), sans nous indiquer ce qui justifiait sa proposition.
J'avais l'intention de me faire soigner et de continuer le voyage.
À partir du 6ème jour nous ne fîmes plus d'ascension et il nous proposa de rester une journée dans un village.
Deux femmes du groupe demandaient à rester avec nous, car elles n'avaient plus de force.
C'était un village sans hygiène et sans intérêt.
Il y avait maintenant plus de 4 jours que je me soignais avec des pansements trop petits et avec très peu de désinfectants.
Ce que je redoutais le plus arriva, mes plaies s'infectaient sérieusement.
Mes blessures me faisaient souffrir et je m'épuisais au point de chuter dans une rizière…
Je dus me laver dans un torrent et repartir jusqu'au minibus avec les vêtements et pansements trempés.
J'espérais pouvoir me faire soigner en arrivant à Kandi, car je savais qu'il y avait un hôpital.
Une fois sur place, le guide me dit qu'on s'en occuperait après la visite du temple de la dent de bouddha.
À 20h30, je lui reparlai de sa promesse.
Dans le minibus, il annonça « mes amis, je vous quitte, je suis en congé jusqu'à demain après-midi ».
À son retour le guide m'informa qu'à Mirissa, (au Sud du Sri Lanka) il y avait un hôpital.
À Mirissa le guide me conduisit à l'hôpital public.
On me donna quelques médicaments sans me soigner les plaies, en précisant de me faire hospitaliser si cela n'allait pas au bout de trois jours !
Je ne pris pas ce risque supplémentaire.
De l'hôtel sur la plage de Mirissa, j'appelai en urgence EUROP ASSISTANCE à Paris qui me donna un N° de dossier et m'informa que SRI LANKA ASSISTANCE était prévenue.
On m'envoya une « ambulance », un minibus pour touristes avec sièges assis, le chauffeur devait m'emmener en consultation chez un médecin, nous étions le 21 janvier 2016 et je devais reprendre l'avion le 24 janvier 2016 au matin.
Je me retrouvais à l'hôpital sud de Galle (ville située au Sud su Sri Lanka) et naturellement j'ai attendu assez longtemps.
Quand enfin je me fis examiné, mon sac de journée et mes vêtements étaient au bout du lit, et ils avaient disparu à la fin de la consultation qui dura moins de 5 minutes.
J'ai dû chercher activement mes affaires que le chauffeur me ramena quelques instants plus tard, délestés d'une partie de mon argent et du passeport.
Une personne du service des entrées m'apporta mon bon d'entrée à l'hôpital rédigé ainsi :
Name : MRBDH : difficile à lire même en sanscrit Sri Lankai.
Elle me rendit mon passeport sans explication.
J'ai appris que je serais opéré le soir même.
Le lendemain matin, un administratif m'apporta la facture de l'hôpital à signer et à payer...Et je devais quitter l'hôpital sur l'instant, car ce sont les administratifs qui prennent les décisions médicales, voire à l'encontre du médecin.
Le guide appelé par téléphone pour traduire me confirma l'impérieuse nécessité de m'exécuter.
Ne voulant pas devenir une proie facile dans la rue, je refusai...
Plus tard le guide vint avec mon sac de voyage qu'il jeta dans la chambre et décréta que je n'étais plus sous sa responsabilité !
Je ne pouvais recevoir ou envoyer des communications téléphoniques, ni à Europe Assistance ou son représentant SRI Lankais, ni à ma famille et mes amis.
Le lendemain matin, je n'ai plus reçu de nourriture, puis mes médicaments me furent retirés.
J'insistais pour que je puisse téléphoner à l'ambassade de France à Colombo.
Les pansements venaient juste d'être supprimés.
Le harcèlement pour me faire lever jusqu'à la réception ou aucun appel ne m'attendait, m'épuisait encore plus. J'ai reçu jusqu'à 12 appels fantômes par matinée.
J'ai enfin pu joindre l'ambassade de France qui comprit très vite la situation et contactait Europe assistance et un membre de ma famille, et demanda des explications à l'hôpital.
On me nourrit ensuite très légèrement d'une soupe, midi et soir (jusqu'à la fin de mon hospitalisation), et mes soins reprirent au bout de 3 jours.
Mon impossibilité à téléphoner ou à recevoir des appels dura jusqu'à mon départ.
Finalement, une personne vint me chercher dans ma chambre, et je repartis en ambulance le 28 janvier en direction de Colombo.
Le 29 janvier, je prenais l'avion en voyage sanitaire et me retrouvais à Lyon dans la nuit de ce vendredi 29.
En principe votre responsabilité s'arrêtait au dimanche 24 janvier 2016 date de mon retour en France dans une situation normale.
Mais tout ce qui s'est passé depuis mon entrée à l'hôpital est consécutif aux évènements précédents qui se sont produits depuis le 8 janvier 2016.
Il est évident que le manque d’implication, et les lacunes professionnelles du guide Monsieur RANJAN K, comme de votre structure Sri Lankaise, ont été lourds de conséquences pour ma santé pendant ce voyage.
Votre structure Sri Lankaise et votre guide travaillent pour une entreprise Française et sont donc astreints à appliquer la législation Française.
J'aurais très bien pu rentrer en France avec une amputation.
Les trois opérations encore douloureuses, ont laissé des traces très visibles et ne sont pas près de se cicatriser.
Les refus répétitifs d’aide à mon égard ne constituent pas uniquement des manquements professionnels, ou un simple manque d'humanité, mais représentent une faute grave, dont vous êtes entièrement responsable.
Je ne peux m'empêcher de vous faire remarquer que sur votre fiche technique, le long chapitre concernant les pourboires avait énervé plus d'un participant à ce voyage. L'insistance permanente du guide qui prenait le relais sur place, ne laisse aucune ambiguïté sur l'aspect «complément de salaire», pouvant atteindre plus de 6 mois de salaire d'un guide ; cela met à mal vos discours de votre fiche technique de la page 7 à 11, concernant le caractère « responsable » de ce voyage.
Votre appartenance à ATR « Agir pour un tourisme responsable » me fait penser à une vilaine farce, accompagnée d'une bonne dose d’hypocrisie ».
DB
Comme à chaque fois, l’agence s’est contentée d’une réponse rejetant sa responsabilité, se trompant dans les dates, et niant l’évidence…
Voici la réponse adressée à ce Monsieur par V.V.E, suite à l’étude de ce cas :
« Trekking : Définition (Larousse) : Randonnée pédestre, à mi-chemin entre le tourisme et l'alpinisme, dans des pays de forte altitude.
La disparition des guides diplômés au sein des agences de trekking (donc de voyages se déroulant en montagne) a été orchestrée par les plus grandes agences dites d’aventure, toutes concurrentes à l’origine, mais regroupées aujourd’hui au sein de deux groupes financiers. Elles appartiennent effectivement pour la plupart à l’Association ATR.
Ce choix est purement d‘ordre économique. Il fut décidé dès l’origine (1997) dans le but de pouvoir multiplier les dates de départ de chaque circuit et répondre à des demandes de voyages sur mesure. (Regardez combien de dates sont proposées par Nomade pour ce voyage au Sri Lanka : http://www.nomade-aventure.com/voyage-aventure/sri-lanka/voyage-aventure-sri-lanka/sri51#onglet_1).
Il est évident qu’il n’est ni éthique, ni responsable, et que, de plus, il est effectué à l’encontre de l’obligation faite à un opérateur Français, commercialisant des séjours à des Français, de se mettre en conformité avec les lois régissant l’accompagnement de séjours en terrain montagneux. Le seul usage répété du mot trekking par l’agence Nomade montre que l’accompagnateur de votre séjour n’était pas habilité à vous encadrer.
D’autant qu’il est écrit sur la fiche du voyage : jour 4, c’est-à-dire celui de votre chute : "1300 marches / l'accès à la plateforme supérieure peut être vertigineux".
Par ailleurs, nous avons souvent par le passé dénoncé la dichotomie existant entre le discours d’ATR et les conséquences du tourisme de ses membres, que nous observons au quotidien sur les territoires.
Votre mésaventure décrite dans le courrier envoyé à Nomade le 17 février 2016 représente pour nous (les guides et accompagnateurs diplômés) le cas d’école type des conséquences prévisibles de ce choix irresponsable qui consiste à confier à une personne non formée, non diplômée, ne connaissant pas l’agence mère, un groupe de randonneurs en terrain varié, voire difficile.
À la lecture de votre récit et des documents à notre disposition, voici ce que nous pouvons affirmer :
1 - Si vous aviez été encadré par une personne diplômée (donc en possession aussi du brevet de secouriste), vous auriez été soigné par lui-même dès votre chute. Il aurait disposé dans son sac du matériel nécessaire.
Par exemple, il existe un spray de pansement pelliculaire. Produit miracle utilisé en chirurgie, qui permet, après une désinfection faite dans les règles, d’isoler la blessure des salissures externes tout en laissant respirer la plaie. Ce produit est très utile en trekking, en raison de l’éloignement.
Si ce guide diplômé avait constaté que vous ne pouviez pas continuer le trekking, il aurait lui-même pris les dispositions pour que vous soyez rapatrié le plus rapidement possible et n’aurait en aucun cas permis que vous passiez 9 jours dans un état qui empirait quotidiennement. Il vous aurait fait examiner le plus rapidement possible par un médecin ou une personne habilitée, et aurait pris la décision de continuer le circuit avec vous ou de vous faire rapatrier en fonction des constatations du personnel de santé sollicité.
En cas d’impossibilité de consulter un médecin, il aurait lui-même pris la décision qui s’imposait à ses yeux.
Vous auriez ainsi évité très probablement les opérations dues aux infections qui vous ont affectées par la suite.
Pour le cas où vous vous soyez opposé à sa décision, il vous aurait fait signer une décharge devant témoins et de toute façon aurait fini par vous obliger à renoncer au voyage s’il avait jugé utile de le faire.
La grande différence entre un guide local non formé et un guide diplômé est que ce dernier, tel un capitaine à bord de son navire, est redevable de ses décisions ; il dispose de l’autorité morale pour imposer une décision s’il la juge opportune. Par ailleurs, il jouit d’un statut et de compétences lui permettant de soigner ses clients en cas d’accident. Il est formé pour cela, et recyclé sur ce point précis tous les 5 ans.
Votre « guide » local n’avait malheureusement pas cette stature, et c’est bien le donneur d’ordre (Nomade) qui devient responsable de vos problèmes.
2 - Tout guide diplômé est en possession d’une Assurance Responsabilité Civile professionnelle. Il est donc personnellement responsable, des mauvaises décisions qu’il pourrait prendre au cours des voyages qu’il encadre, dégageant ainsi de sa responsabilité l’agence mère.
Ce n’est pas un hasard si le Club Med n’utilise que des guides diplômés. Ce n’est certainement pas la philanthropie qui conduit à ce choix, mais bien le fait de pouvoir être déchargé de toute responsabilité en cas de problème tel que le vôtre.
3 – Tout guide diplômé se serait assuré que vous ne participiez pas à la randonnée, si son choix avait été de ne pas vous encadrer sur ce parcours en raison d’un niveau inadapté.
Si vous aviez suivi le groupe sans qu’il ne s’en aperçoive, après vous avoir soigné, il vous aurait fait signer devant témoins un document stipulant que vous aviez été convié, préalablement à votre chute, à rester en compagnie du chauffeur. Ou, comme je le fais souvent, vous aurait trouvé une alternative plus douce.
4 – Un guide diplômé vous aurait accompagné dans toutes vos démarches durant votre hospitalisation, et se serait assuré, par tous les moyens, que vous étiez bien traité. (Ceci pour la raison suivante : pour ne pas que l’agence qu’il représente, ni lui-même, ne puissent être tenus responsables des mauvais traitements que vous avez pu subir).
5 – Il faut être particulièrement irresponsable pour sous-traiter, et le revendiquer, le soin d’une personne blessée ou la décision d’un rapatriement à un ou plusieurs participants d’un groupe.
Le participant n’a aucun rôle à tenir en matière de sécurité ! Il s’agit d’une prérogative dévolue au seul guide compétent, formé et habilité à encadrer un groupe contre rémunération sur le terrain concerné.
6 – Une agence responsable aurait pris toute mesure nécessaire à votre bien-être relatif durant votre hospitalisation avant votre rapatriement, et ne revendiquerait pas une décharge de responsabilité suite à votre appel à Europe Assistance.
D’autant que vos déboires proviennent pour une large part de l’incompétence du guide choisit par cette dernière, en contradiction avec les textes régissant l’accompagnement de trekkings.
7 – Le simple fait que vous ayez dû chercher une pharmacie dans un tel pays constitue une faute grave. Tout accompagnateur diplômé dispose d’une pharmacie d’urgence qui permet de traiter des plaies et empêcher qu’elles ne s’infectent. Cet élément (reconnu par les dirigeants de Nomade) est une preuve à charge contre cette agence qui ne s’assure pas de la sécurité de ses clients.
Je tiens à votre disposition une liste -type d’une pharmacie d’urgence adaptée à ce genre de voyages.
8 – Vous invoquez l’incompétence de l’agence sous-traitante. Elle est notoire dans ce cas, car c’est elle qui aurait dû assurer votre suivi suite à votre hospitalisation. Nous dénonçons depuis toujours la sous-traitance en matière de tourisme, qui conduit comme partout à la dissolution des responsabilités et aux batailles juridiques, chacun renvoyant la faute sur l’autre.
A notre avis, et d’un point de vue légal l’agence mère est responsable des manquements de ses sous-traitants.
9 – Concernant la terminologie « tranquille » utilisée par Nomade pour définir le niveau de son circuit.
Une personne qui connait bien le terrain où vous êtes tombé indique qu’il est équipé de mains courantes, ce qui est rarement le cas de terrains plats !
Et Nomade parle d’endroit vertigineux ! Peu compatible avec le terme de « tranquille ».
Une cliente de nos agences nous dit « Dans leur circuit en Albanie (indiqué également Tranquille) il y avait, entre autre, le passage du col de Valbona. Nous avons fait cette rando qui dure 7 à 8 h avec un dénivelé de 900 m. On en avait tous plein les jambes même les bons marcheurs ...
Et en plus on doit forcément arriver au bout car ce n’est pas une boucle ». http://www.nomade-aventure.com/voyage-aventure/albanie/trek-rando-albanie/alb102
« Toutes les randos dans les Alpes Albanaises même si elles ne sont pas techniques s’adressent quand même à des bons marcheurs et le niveau indiqué tranquille pour moi n’est ni adapté ni honnête.
Mais je pense que comme ça ils “ratissent “plus large pour assurer leurs départs ! ».
10 – L’offre de Nomade de vous dédommager des 4 jours non consommés constitue un manque de respect évident à votre égard.
C’est à minima la totalité du coût du voyage qui devrait vous être remboursé, ayant été trompé sur les points évoqués dans ce courrier.
Il me semblerait, en outre, normal d’obtenir des dommages et intérêts pour l’ensemble des désagréments subis en raison de leur incompétence, conjuguée à celles du guide et de l’agence réceptive, responsable de vos déboires.
11 – En marge de cette affaire, vous invoquez vos doutes quant à l’affichage «tourisme responsable» de Nomade.
Nous pouvons vous assurer qu’un tel voyagiste ne pourrait en aucun cas être admis dans notre réseau. La plupart de nos critères n’étant pas respectés.
Il est aberrant de demander aux voyageurs de donner 30 euros / personne à un guide local au Sri Lanka.
De cette manière, Nomade « externalise » aussi le salaire du guide.
Rendez-vous compte que pour un voyage de 10 personnes (ce voyage est ouvert de 3 à 15 personnes), le guide local toucherait 300 euros pour 12 jours d’accompagnement dans un pays où le salaire mensuel moyen est situé entre 250 et 300 euros / mois !
Si ce même guide effectue 2 voyages dans le même mois, il peut escompter gagner 600 euros / mois, uniquement en pourboires (donc sans charges sociales à payer).
Ces pratiques conduisent à créer des potentats locaux, et déstructurent les sociétés en générant des disparités énormes entre quelques nantis et les autres, qui plus est pour un «travail» jugé moins pénible que celui de la plupart des autochtones.
De plus, en étudiant la fiche technique de ce voyage, nous avons cru rêver en lisant ceci «Parfois nous passerons à proximité de dispensaires et d'écoles qui apprécieront cahiers, crayons, jouets et vêtements pour les enfants (surtout pas de sucreries !) ainsi que des médicaments. Nous vous conseillons de les donner au guide qui se chargera de la distribution. »
Concernant le tourisme dit « solidaire », en aucun cas c’est le pseudo guide qui doit se charger de la distribution de quoi que ce soit. Comment s’assurer qu’il ne monnaye pas ces objets ? Notamment les médicaments ? Nous l’avons vu si souvent !
Et qui a décidé de ce dont ont réellement besoin ces enfants ? Faut-il en faire des assistés ou aider au développement d’activités qu’ils mèneront par eux-mêmes au bénéfice d’une communauté toute entière ?
Nous vous invitons à utiliser cette réponse pour faire valoir vos droits.
En outre, le Chef du service sécurité alimentaire, protection des consommateurs et concurrence de Savoie nous donne les informations suivantes :
« En ce qui concerne les prestations des agences de voyage et autres prestataires mentionnés à l'article L 211-1 du code du tourisme, leur responsabilité est effectivement un principe qui figure à l'article L 211-16 du code du tourisme qui dispose que :
"Toute personne physique ou morale qui se livre aux opérations mentionnées à l'article L. 211-1 est responsable de plein droit à l'égard de l'acheteur de la bonne exécution des obligations résultant du contrat, que ce contrat ait été conclu à distance ou non et que ces obligations soient à exécuter par elle-même ou par d'autres prestataires de services, sans préjudice de son droit de recours contre ceux-ci et dans la limite des dédommagements prévus par les conventions internationales.
Toutefois, elle peut s'exonérer de tout ou partie de sa responsabilité en apportant la preuve que l'inexécution ou la mauvaise exécution du contrat est imputable soit à l'acheteur, soit au fait, imprévisible et insurmontable, d'un tiers étranger à la fourniture des prestations prévues au contrat, soit à un cas de force majeure. " ».
- Quand le voyage tourne au drame
Le cas le plus dramatique est celui de ce voyageur de Terres d’Aventure décédé après avoir effectué l’ascension du Kilimandjaro.
Sans présager des décisions qui seront rendues par la justice, il convient de constater qu’aucun guide diplômé requis pour ce type d’ascension n’était présent… Et qu’un guide UIAGM (instance officielle) est formé au mal aigu des montagnes…
Enfin qu’on ne peut s’acclimater à une telle altitude en une semaine…
- Quand la disparition du guide représentant directement l'opérateur de voyage engendre des problèmes éthiques :
Florence, voyageuse au Népal avec "La marche consciente" raconte : " Nous sommes arrivés dans un village où il se trouvait un groupe d'Allibert. Les participants photographiaient les habitants du village. Soudain, une voyageuse attrapa la tête de l'un d'eux et l'orienta de manière à pouvoir prendre la photo de profil escomptée..."
Évidemment, le guide local n'intervint pas !
Comment s'opposer à un client de l'agence qui le nourrit ?
Quant à la "charte éthique du voyageur", elle a dû rester pliée dans le dossier de départ de cette participante...
- Quand la sous-traitance conduit à la non-maîtrise des prestations vendues par l’opérateur de voyage
Ce qui a été dit des conséquences de la standardisation sur la qualité des accompagnateurs et la disparition des guides diplômés, possède son pendant au niveau de l’ensemble des prestations fournies.
Voici un exemple qui illustre cet état de fait :
Explications : Une de mes connaissances décide de développer l’écotourisme dans sa communauté au centre de Cuba.
Mon meilleur ami, haut placé à l’Université de la Havane l’aide à proposer un
« package » aux agences réceptives locales, qui revendent ces prestations aux agences d’aventure…
Or ces dernières ne connaissent rien du lieu !
Elles l’intègrent néanmoins dans leur nouveau programme, présentant Titi, comme un ami !
Lorsque je modifie l’un de mes voyages, je teste systématiquement ce que l’on me propose pour éviter tout désagrément… Mais ces agences « d’aventure » n’ont plus la connaissance du terrain, et ne disposent plus de représentants directs sur place…
Ces prestations sous-traitées à l’agence Cubaine, qui assemble des packages élaborés par d’autres, sont méconnues de l’agence mère qui n’a plus aucun savoir-faire dans la production de ses voyages …
Les premiers retours des clients-cobayes tombent comme un couperet.
ROGER - 71 ans - ST LAURENT SUR SEVRE : "Baroudeur" (2 voyages)
Le commentaire sur ce voyage (déjà fait 1 voyage avec nomade).
« Nous sommes très déçus de la prestation par rapport au programme non respecté. Le séjour à La Havane : Pas de guide, fabrique del Arte : fermée (guide Dorio non informé ? Vinales : Le salto de Alto presque à sec (plongeon à éviter) Cienfuegos : guide prévu, absent ! Galeries d'art ? Pas vues. Trinidad : point positif. La Picadora : 1 jour aurait suffi, rien vu d'intéressant. À éviter la charrette à bœuf. Une balade à cheval aurait été plus judicieuse. Surtout tout ce chemin pour ne pas avoir de bateau.
Donc....... Logements à revoir pour 12 personnes (autre groupe en même temps ! Ferme d’Elisa : bien pour 4 personnes pour 12, non. 1 toilette, 1 douche ! Je crois que trop c'est trop.
Nous étions 12 adultes dont 8 que nous ne connaissions pas au départ mais nous étions unanimes quant à notre mécontentement de ce voyage.
Nous demandons à Nomade un geste commercial pour ce programme non respecté ou nous sommes rentrés frustrés ».
SYLVIANE - 63 ans - ST JEAN DE MONTS : "Baroudeur"(2 voyages) - voir les avis (En suivant le lien, nous avons confirmation que ce commentaire a été retiré des avis des participants ! )
« Voyage décevant, mal organisé et non conforme au descriptif prévu. Plusieurs excursions non effectuées dans le programme, perte de bagages pendant 3 jours pour 6 personnes du groupe sur 12. Cuba est une belle île mais il y a encore beaucoup à faire pour recevoir les touristes correctement et NOMADE doit mieux préparer ses circuits et s'assurer de leur faisabilité avant de les proposer à la vente. C'est limite mensonger.
D'ailleurs il est temps d'informer vos touristes que la taxe de sortie du territoire cubain que vous notez à 25cuc/pers n'est plus en vigueur depuis plus d'un an.
Il semble incroyable que vous ne soyez pas au courant ! Par ailleurs le guide a fait son travail du mieux possible compte tenu des engagements pris.
Dommage pour Cuba qui mérite mieux et surtout pour notre groupe déçu, toutefois nous nous sommes tous bien entendus heureusement pour partager notre galère quasi quotidienne et la musique et la joie de vivre cubaine a fait le reste ! j'attends de vos nouvelles. ».
- Côté hébergements, il en va de même pour de nombreux endroits.
Explication : Depuis peu l’État cubain a permis aux agences d’inclure des nuitées en maisons d’hôtes. Les réceptifs ont donc sous-traité leurs nuitées à quelques particuliers.
Sous couvert d’exotisme, on assiste à la concentration des touristes de ces agences d’aventure au sein de quelques familles sélectionnées pour leur large capacité d’accueil (La loi qui imposait aux particuliers de n’avoir que 2 chambres vient d’être modifiée). Lorsque le nombre de voyageurs est trop important, les gérants trouvent des chambres chez les voisins, même si le confort n’est pas identique.
On crée ainsi quelques potentats locaux, en contradiction avec l’idéal révolutionnaire cubain, mais surtout avec la notion de tourisme responsable, pourtant prônée par ces agences…
Voici le résultat :
CLAUDE, CESSON SEVIGNE [voyage effectué du 31 janvier 2016 au 21 février 2016]
« Un beau voyage à Cuba gâché par l'hébergement.
Un très bon voyage avec un excellent programme, un bon guide et une bonne nourriture gâché par des hébergements de mauvaise qualité le plus souvent. Les chambres chez l'habitant étaient très inégales en qualité selon les membres du groupe.
A plusieurs reprises nous avons eu des chambres à la limite de la salubrité, en particulier à Trinidad et à la Havane.
Au bilan je suis déçu et je ne repartirai pas avec Huwans ».
La réponse de Huwans clubaventure
« Cher Claude, nous regrettons les désagréments que vous avez rencontrés dans certains hébergements.
Ces derniers représentent une vraie problématique sur cette destination. En effet, malgré tous nos efforts pour améliorer ce point, nous restons tributaires de la gestion centralisée et contrôlée par un même organisme dépendant de l’État.
Aussi, bien que nous réservions très en amont les nuits chez l'habitant, dans les hôtels ou dans les refuges, et bien que nous ayons notre responsable d'agence (Ivan, un cubain) sur place pour plus de réactivité, nous ne maîtrisons pas les surbookings éventuels et les changements de réservation de dernière minute qui, nous en sommes conscients, sont très mal vécus sur place par nos voyageurs et nos guides qui doivent trouver des solutions alternatives en urgence.
De la même façon, nous n'avons aucun moyen de contrôle de la qualité des hébergements. Nous en sommes d'autant plus contrariés que cela donne une mauvaise image ».
Le commentaire de V.V.E :
« Et oui, cher Huwans ! Ce sont bien là les affres de la sous-traitance que vous décrivez !
Chez Terres Oubliées les chambres chez l’habitant sont réservées directement auprès d’amis hébergeurs de très longue date (15 ans).
Aucune surprise de ce type n’est possible !
L’agence réceptive n’est pas maître d’œuvre du circuit, mais un simple partenaire facilitant certaines réservations ».
- En conclusion, nous donnerons la parole à cette dernière participante :
BLANDINE, LILLE [Voyage effectué du 07 décembre 2014 au 21 décembre 2014]
" Formule de voyage décevante, loin de l'aventure !
Pays intéressant à visiter (très belles villes coloniales : couleurs, musique, architecture...) mais la formule n'a pas été en adéquation avec la philosophie de Huwans : Où est l’aventure ?
Fréquentation de restaurants et d'endroits bien trop touristiques. La pluie nous a empêchés d'aller au Yunque donc très peu de randonnées et pas de plan B = des heures de quartiers libres !
Un bon guide est essentiel, la nôtre était peu motivée.
Beaucoup trop d'heures de bus (jusqu'à + de 8h sur une journée !)"
La réponse de Huwans clubaventure
« Chère Blandine, nous vous remercions pour vos remarques qui ont été transmises au responsable de destination.
Ce voyage est en effet un circuit axé sur la découverte du pays et de la vie cubaine. Les conditions climatiques assez exceptionnelles à cette période ont malheureusement perturbé votre séjour et allongé certains transferts.
Nous sommes surpris par vos commentaires concernant votre guide qui a d'ordinaire de bons retours, nous avons néanmoins fait un point avec elle pour la sensibiliser sur les prochains départs. Concernant les lieux de restauration, il faut savoir que nous avons certaines contraintes liées au gouvernement en place qui nous incite fortement à fréquenter des restaurants d’État.
Mais heureusement, cela va s'améliorer peu à peu grâce aux récentes évolutions des relations internationales ».
La réponse de V.V.E au commentaire de Huwans (Club Aventure)
« Ce blabla ne peut masquer que rien n’a été proposé au groupe suite à l’annulation de l’ascension au Yunque (Est-ce vraiment ce qu’il y a à faire de mieux dans les
alentours ?).
En dépit d’innombrables possibilités de découverte qu’offre cette région.
La guide ne devait en connaître aucune !
Les contraintes de Huwans sont encore une fois liées à la sous-traitance !
Terres Oubliées fait dîner ses clients là où il le souhaite et règle l’addition directement sur place… ».
Rien ne va s'améliorer ! Tout empire de jour en jour avec une surfréquentation évidente et exponentielle en de nombreux endroits du pays...».
- Quelles solutions ?
Si vous avez été victime de ce type de voyage standardisé, voici quelques pistes pour faire valoir vos droits :
La Médiation du Tourisme et du Voyage a pour but de favoriser le règlement amiable des litiges qui peuvent survenir entre les clients et les fournisseurs de services de transport aérien, transports urbains et routiers, transport maritime, hébergement, prise en charge aéroportuaire, voyage et tourisme, restauration et loisirs, signataires de la Charte de la Médiation du Tourisme et du Voyage, et représentés par leurs associations.
Indépendant et impartial, le Médiateur du Voyage et du Tourisme est chargé de rapprocher les points de vue pour ouvrir la voie à une solution amiable et éviter ainsi de recourir à un tribunal.
Ou encore : http://www.cidj.com/…/que-faire-si-votre-voyage-ne-vous-sat…
ET puis, vous pouvez nous adresser le récit de vos expériences ! Nous saurons y répondre, les mettre en perspective et en lumière…
Jean-Pierre Lamic – Baroudeur, pionnier de la destination Cuba depuis 30 ans et de bien d’autres destinations…
Nos sources : Les avis des voyageurs des agences citées !
Ci-dessous l’intégralité des 9 commentaires consécutifs qui ont disparu du Web (et sûrement beaucoup d’autres) téléchargés à partir du site de Nomade aventure pour le voyage : Buena Vista Nomade Club (textes bruts laissés avec les fautes et imprécisions)
http://www.nomade-aventure.com/avis-voyage/produit/cuba-buena-vista-nomade-club-/cub07
CUBA > départ du 12/02/2017
o GILLES - 71 ans - NANTES: "Explorateur"(3 voyages)
bonjour, nous revenons personnellement insatisfaits et pensons que la majorité de notre groupe de 12 personnes sera "pas du tout satisfaite"! et ce pour 3 raisons: 1 guide qui était au mieux "un accompagnateur dilettante" + un programme dont la description est un bel exercice de réalité augmentée mais débouchant suite à de constantes modifications sur beaucoup de visites virtuelles + un choix d'hébergements trop hétérogènes et sans aucun charme (la palme revenant à la Picadora)! par contre l'accueil des habitants a toujours été souriant, sympathique et attentif, y compris à la Picadora. nous restons à votre disposition si vous le souhaitez Béatrice et gilles PAILLUSSEAU
o Jean marc - 59 ans - QUIMIAC: "Voyageur"(un voyage)
Bonjour Suite à ce déplorable voyage ou pratiquement tout le programme prévu à été modifie au jour le jour , un guide parfaitement incompétent Un courrier recommandé vous seras prochainement adresse par le biais de mon service juridique
o Amina - 26 ans - Issy Les Moulineaux: "Voyageur"(un voyage)
Points positifs: Les transferts entre les villes se sont bien déroulés, chauffeur toujours à l'heure. Visite de villes intéressantes comme la Havane, Trinidad, Sancti Spiritus. Bonne qualité de la nourriture. et bonne ambiance globale. Guide sympathique et sociable.
Points négatifs: Nomade a séparé le groupe pour des vols de différentes compagnie, nous avions eu une escale à Madrid en venant de Paris avec une compagnie dont le service laissait à désirer.
Seulement une journée à la Havane n'était pas suffisante ainsi qu'à Trinidad.
Les 3 nuits à la Picadora étaient de trop: mauvaises conditions sanitaires(toilettes sèche et 1 toilette pour 5 et 7 personnes dans chaque maison), maison en face d'une route très passante (camions, musique forte, chiens, poules et j'en passe). Le guide était plus accompagnateur que guide: nous n'avions pas réponses à toutes nos questions, il ne connaissait pas l'histoire en détail. Pas de visite des plages (grosse déception pour la plage de la boca).
o OLIVIER: "Voyageur"(un voyage)
J'ai été déçu par ce voyage, largement sur-vendu. Le programme, pourtant déjà modifié, n'a pas été respecté (peu de randonnées, une seule cascade, etc.). Des activités disparaissaient quasiment chaque jour, souvent sans explication. Aucune nuit à l’hôtel contrairement à ce qui était prévu au programme. 3 nuits à la Picadora, c'est beaucoup trop tant le confort est très sommaire et le manque d'activités criant. Il a été très difficile d'y dormir (camions, chiens, coqs très bruyants la nuit) et nous n'avons reçu que peu d'explications.
Le confort dans les chambres chez l'habitant n’était souvent pas à la hauteur (douche ou WC HS, matelas très inconfortable, etc.). Le choix des endroits ou dormir était parfois incompréhensible, notamment à la Bocca ou à Mantanza qui ne présente pas d’intérêt. Le guide était plus accompagnateur que guide et a avoué ne pas avoir le même programme que nous ! Chaque jour, des 16-17h, nous étions livrés à nous même dans la chambre, sans plus rien à faire.
CUBA > départ du 07/01/2017
o Sylviane - 63 ans - ST JEAN DE MONTS: "Baroudeur"(2 voyages)
voyage décevant, mal organisé et non conforme au descriptif prévu.. plusieurs excursions non effectuées dans le programme, perte de bagages pendant 3 jours pour 6 personnes du groupe sur 12. Cuba est une belle île mais il y a encore beaucoup à faire pour recevoir les touristes correctement et NOMADE doit mieux préparer ses circuits et s'assurer de leur faisabilité avant de les proposer à la vente c'est limite mensonger.. d'ailleurs il est temps d'informer vos touristes que la taxe de sortie du territoire cubain que vous notez à 25cucs/pers n'est plus en vigueur depuis plus d'un an il semble incroyable que vous ne soyez pas au courant ! par ailleurs le guide a fait son travail du mieux possible compte tenu des engagements pris.
Dommage pour Cuba qui mérite mieux et surtout pour notre groupe déçu, toutefois nous nous sommes tous bien entendus heureusement pour partager notre galère quasi quotidienne et la musique et la joie de vivre cubaine a fait le reste! j'attends de vos nouvelles..
o Roger - 71 ans - ST LAURENT SUR SEVRE: "Baroudeur"(2 voyages)
Le commentaire sur ce voyage(déjà fait 1 voyage avec nomade).Nous sommes très déçus de la prestation par rapport au programme non respecté Le séjour à La Havane:pas de guide ,fabrique del Arte fermée (guide Dorio non informé ? Vinales:le salto de Alto presque à sec(plongeon a éviter) Cienfuegos: guide prévu, absent!!!!!galeries d'art? Pas vues Trinidad: point positif Là picadors: 1 jour aurait suffi, rien vu d'intéressant.a éviter la charrette à bœuf. Une balade à cheval aurait été plus judicieuse. Surtout tout ce chemin pour ne pas avoir de bateau.donc....... Logements à revoir pour 12 personnes(autre groupe en même temps!!!!!!!!!!!! Ferme d'Elisa: bien pour 4 personnes pour 12, NOn 1 toilette, 1 douche!!!!!!!!! Je crois que trop c'est trop nous étions 12 adultes dont 8 que nous ne connaissions pas au départ mais nous étions unanimes qu'en à notre mécontentement de ce voyage. Nous demandons à nomade un geste commercial pour ce programme non respecté ou nous sommes rentrés frustrés.
o AGNES - 75 ans - ARCES: "Voyageur"(un voyage)
La description du voyage est très enjolivée, beaucoup de choses sont annulées : guide culturelle à La Havane, circuits en bateau, repas pris en charge qui ne le sont plus... confort ultra limite non signalé : 3 nuits en dortoir très étriqués avec toilette sèche qui ne le sont pas, chant du coq toute la nuit et bord de route avec passage de voitures et camions très bruyants, pour un lieu qui ne mérite pas 2 nuits, transport dans une bétaillère tirée par un tracteur aller et retour (alors qu'il n'était indiqué que le retour ) Une heure et demie multiplié par deux : trois heure de tape-cul infernal pour tous ceux qui souffrent du dos !!! et l'apothéose la nuit de camping sans une couverture, obligée de dormir toute habillée, avec aboiements de chien en pleine nuit tout près des tentes et chant de coqs encore,
une douche pour 13 personnes et saleté dans le frigo innommable ne font pas passer l'organisation soi disant écolo.
à fuir absolument. Prix beaucoup trop cher pour ces conditions.
o Madeleine - 74 ans - MONTGAILLARD: "Globe-trotteur"(6 voyages) - voir les avis
voyageuse (6éme voyage avec Nomade):
Heureuse qui comme Ulysse aurait fait un beau voyage ? cela aurait pu être le cas avec le desciptif idyllique dressé dans votre descriptif. Ce ne fut pas le cas : manquement à beaucoup de prestations non rendues (conférenciers absents), FAC fermée, promenade en mer annulée pour visiter les grottes (vues)en remplacement 1h30 aller et idem au retour dans une "bétaillère" tirée par un tracteur, 3 nuits dans un dortoir de 6 places avec des toilettes sèches qui empestaient l'urine et comble du comble 1 nuit sous tente (heureusement pas 2 comme prèvu) dans un campement avec une seule salle de bains + wc pour 13 personnes, sans couverture avec un chien errant toute la nuit + coqs et poules . Sans parler de 3 repas payants non prévus . Heureusement , nous avions un guide, Dorio à la hauteur trés prévenant, prenant des initiatives, que notre groupe était sympa et que nous avons positivé tout au long de ce voyage semé d'embûches presque quotidiennes
CUBA > départ du 07/01/2017
o Sophie - 51 ans - BEAUVOIR: "Voyageur"(un voyage)
Premier problème le sac en soute est arrivé mardi fin d'après midi, alors que nous avions atterri le samedi précédent. J2 La Havane, nous n'avons pas eu la Guide "Vanessa". Nous sommes allés à la "Fabrica del Arté Cubano" pour rien puisque celle ci est fermée pour restauration, donc frais aller/retour en taxi pour rien. J5 Cienfuegos, nous n'avons pas eu le professeur de l'Alliance Française. J6 La Boca déjeuner payant 9 CUC. J9 pas de sortie en bateaux, plus autorisée, donc pas vu la faune sauvage annoncée. Aller/retour mangroves en tracteur/remorque, un peu long car très chaotique.
La Picadora, toilette sèche un peu rustique, ne pas hésiter à mettre BEAUCOUP de sable, pour le reste les gens y sont très gentils.
J12 Santa Clara Ferme Bio Elisa, pas adaptée du tout pour un groupe de 12p.
Les tentes n'étaient pas montées, pas de couverture, pas d'oreiller, pas de serviette et un chien ... J13 Retour La Havane plus tôt, frais supplémentaires à notre charge, dommage ...
Les commentaires à cet article :
- #1
Stéphane (mercredi, 12 avril 2017 17:23)
Triste réalité que ces nombreux commentaires de voyageurs déçus de ces voyages organisés par des "grosses" agences en quête de pouvoirs, de notoriété et avides de trésorerie florissante !
Le Résultat ? Outre le fait de proposer des séjours hors de prix et de se retrouver avec des voyageurs insatisfaits, il est gravissime de mettre en danger la sécurité d'un groupe dans des sites reculés en ayant volontairement omis de mettre tout œuvre pour assurer celle-ci dans un seul but = rendre le voyage générateur de fric ! San parler de nombreux réceptifs locaux qui prônent le tourisme business sans se soucier de la sécurité des voyageurs ou du bien être de ceux-ci.
Chez MahayExpédition, nous proposons un seul voyage Aventure dans le massif reculé du Makay avec en gage de sécurité :* un guide national Malgache
* deux cordistes
* Du matériel de cordes neuf ou récent provenant de chez BEAL
* une Assurance EVASAN intégrée à notre prix (le seul à pouvoir faire venir un hélico avec un médecin urgentiste et un infirmier à bord)
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* Un éductour de repérage à chaque début de saison avec moi-même (AMM de formation)
* Des prix loin d'être prohibitifs
* Des 4x4 adaptés aux conditions difficiles avec des chauffeurs chevronnés.Merci d'ores et déjà à VVE pour cet article fort intéressant.
THAMIN Stéphane : fondateur et directeur de MAHAYEXPEDITION à Madagascar
- #2
bruno mercereau (jeudi, 14 mars 2019 16:57)bonjour,
je suis accompagnateur en montagne dans les Pyrénées et je voudrais vous appeler pour discuter du problème de ces agences qui ne nous font pas travailler à l'étranger alors qu'elles font des marges en sous payant des gens qui n'ont aucun diplôme.
je rajoute que je ne peux pas vivre de ce métier en France et que j'envisage de partir à l'étranger... et là je voudrais savoir si elles me donneront du travail ou si je dois créer ma propre agence?
D'autre part il est impossible pour un AEM de proposer soit même ses propres séjours en France..., beaucoup de contraintes liées à la loi tourisme..., loi dont les agences ont réussi à s'affranchir car notre législation impose d'avoir un accompagnateur diplômé...
Alors comment font-elles pour proposer à des Français des séjours en montagne avec des guides locaux sans Brevet d'État ?
En attendant elles font du fric sur notre dos alors que nous n'avons plus de travail...
- #3
Jean-Pierre Lamic (vendredi, 15 mars 2019 06:40)Bonjour Bruno,
Il y a plus de 12 ans que V.V.E porte (bien seule) ces questions.
Et 15 ans que j'alerte personnellement sur ce sujet. Malheureusement les autorités se déclarent et sont incompétentes ! Nous avons créé de nombreuses structures artisanales, car c'est possible via le Syndicat des Accompagnateurs en montagne.
Et il est également possible de commercialiser ses voyages via le SNAM, la Compagne des guides de la Vanoise, ou SERAC (à Grenoble). En se regroupant (21 agences), nous proposons aujourd'hui une gamme de séjours beaucoup plus diverse, attractive, originale, et moins onéreuse que n'importe quelle agence dite d'aventure !
https://www.vve-ecotourisme.com/