Fondée par des voyageurs et des professionnels du tourisme qui n’adhèrent pas aux inclinations tendancielles pour la sous-traitance, la standardisation, l’abandon des guides français, l’utilisation de réceptifs industriels, elle propose une démarche qui repose sur une réflexion globale publiée par Jean-Pierre Lamic dans « Tourisme durable : utopie ou réalité ? », collection tourismes et sociétés, L’Harmattan, Paris, avril 2008.
Cette réflexion a été complétée dans "Tourisme durable - De l'utopie à la réalité", éditions Kalo taxidi, septembre 2019.
Cette démarche a mené à l’élaboration d’une charte en deux volets :
- La charte des Voyagistes éco-responsables© qui s’applique aussi bien aux opérateurs des tourismes équitable, solidaire, et responsable, qu’à l’écotourisme.
Parmi les critères retenus, se trouvent : la transparence, l’information préalable, la propriété intellectuelle de l’itinéraire, la prise en compte de la capacité de charge du territoire, l’indication relative à la taille du réceptif local, la mention de la qualité des diplômes et de la rémunération des intervenants, le pourcentage des produits locaux parmi ceux consommés, les projets de tourisme solidaire expliqués dans leur contexte, la limitation des émissions de CO2 générées…
L’adhésion à la charte n'est possible que pour des gammes de voyages compatibles avec les objectifs.
Par exemple, compenser les émissions de CO2 n’a de sens qu’à partir du moment où cesse la volonté de tout voir en un voyage à la durée limitée.
Il est préférable de limiter les déplacements et profiter de ce que l'on est venu voir.
Les critères, simples, sont compréhensibles de tout voyageur, et seront garantis par des personnes, membres de plein droit de l’association, totalement étrangères aux voyagistes adhérant à ces principes.
- La charte des voyageurs éco-responsables© s’adresse bien entendu aux voyageurs qui en deviendront les signataires, dès lors qu’ils se reconnaîtront en ses préceptes.
Le financement est assuré par les adhésions, et des partenariats en relation directe avec l’activité de l’association, qui s’engage à ne solliciter aucune aide financière auprès d’organismes qui ne seraient pas en accord avec ses objectifs.
Les voyagistes qui adhèrent promettent de ne pas pratiquer le business éthique.
Leur démarche repose sur l’information au public des éléments à prendre en compte pour la réalisation d’un tourisme véritablement alternatif.
Les guides et réceptifs sont largement incités à participer au fonctionnement de l’association, qui, parmi ses actions prioritaires a inscrit l’instauration d’un fonds de solidarité pour les personnels locaux des pays touchés par des crises.
Tout guide, réceptif, voyageur ou voyagiste éco-responsable, dispose de la possibilité de s’exprimer dans le blog conçu à cet effet.
V.V.E, constitue par conséquent le seul véritable point de rencontre de tous les acteurs de terrain du tourisme alternatif.